La voiture
++ Choisir sa voiture selon ses besoins
Quand on achète une voiture, quels sont les critères qui guident le choix ? Elle doit bien sûr être adaptée aux besoins, dans une gamme de prix donnée.
Des éléments plus « subjectifs », confort, esthétique, prestige,… ont un poids qu’il ne faut pas sous-estimer. Ils sont même parfois essentiels.
Opter pour une voiture en fonction de sa consommation ou du type de carburant qu’elle utilise permet de concilier préoccupations financières personnelles et gain pour l’environnement : un éventuel surcoût à l’achat peut être compensé par les économies de carburant réalisées à l’usage, sur plusieurs années. Et un véhicule qui consomme moins émet moins de gaz à effet de serre. Tout le monde y gagne…
Un progrès chasse l’autre…
Les constructeurs ont fait d’importants efforts pour diminuer la consommation des moteurs. Mais des équipements de confort ou de sécurité sophistiqués, cela suppose des véhicules plus lourds, plus gourmands en énergie et en carburant… ce qui minore ou même annule l’influence de ces efforts.
Pour en savoir plus sur le choix d'une voiture, voir le site de l'ADEME www.ademe.fr Espace Particuliers,rubrique «Je me déplace»
Quelques choix de base
Ni trop grosse... ni trop petite
Célibataire ou couple sans enfant ? Famille de cinq personnes possédant un gros chien ? Batteur amateur dans un orchestre de copains ? Il faut choisir une taille de voiture adaptée au nombre de personnes à transporter, mais aussi aux usages les plus courants, et faire le bon compromis entre prix d’achat, consommation et utilisation.
Un choix à envisager : acheter une petite voiture pour les déplacements courants et en louer une, plus grande et plus puissante, pour des occasions particulières
comme les vacances. En 2005, la location d’une familiale ou d’un monospace pour 15 jours revient entre 850 et 1450 €.
Bon à rappeler
Une voiture lourde consomme davantage qu’un véhicule plus léger… Ainsi un 4x4, du fait de son poids, est plus gourmand qu’une berline équivalente, même sans enclencher les 4 roues motrices : sa consommation en ville est en moyenne de 3,6 litres de plus aux 100 kilomètres.
Plus une voiture est puissante, plus elle consomme. Elle est aussi plus chère à l’achat.
Neuf ou occasion ?
On est souvent tenter d’acheter une voiture d’occasion pour des questions de prix d’achat. Cependant, attention
à ne pas gaspiller à l’usage l’économie réalisée à l’achat : avec une voiture de plus de 4 ou 5 ans, on consomme plus, on pollue davantage et on émet plus de CO2.
Carburants : classique ou alternatif ?
• Les plus courants, l’essence et le gazole
L’une et l’autre ont leurs fidèles, leurs inconditionnels. Les voitures Diesel, en France, occupent une large part du marché (70 % des achats en 2004) : le gazole est moins cher, les moteurs consomment moins et durent plus longtemps. Les Diesel sont cependant plus chers à l’achat que les voitures à essence équivalentes.
Alors, essence ou Diesel ? En termes de consommation et de pollution, il est assez difficile de trancher puisque les rejets des deux types de moteurs ne sont pas tout à fait comparables :
- les moteurs à essence produisent nettement moins de particules et moins d'oxydes d'azote que les Diesel *,
- les moteurs Diesel produisent moins de gaz carbonique, moins d'hydrocarbures imbrûlés et surtout moins de monoxyde de carbone que les moteurs à essence.
Les principaux polluants automobile
Le gaz carbonique ou CO2 est un gaz à effet de serre. Les activités humaines en rejettent des quantités énormes qui en font le principal responsable du réchauffement climatique. Seuls les transports, en France, sont responsables de 35 % des rejets de CO2.
Le monoxyde de carbone ou CO est un gaz toxique, mortel à faible dose. Il résulte d’une combustion incomplète du carburant, notamment lors des embouteillages.
Les particules sont rejetées surtout par les Diesel et proviennent de la combustion incomplète du gazole. Elles accroissent les risques de maladies respiratoires et probablement de cancer.
Les oxydes d’azote ou NOx se forment lors des combustions à température élevée. Ces polluants sont irritants pour le système respiratoire. Ils jouent aussi un rôle dans la formation de l’ozone, autre polluant atmosphérique qui provoque des migraines, des irritations…
Les hydrocarbures imbrûlés ou HC résultent de la combustion incomplète du carburant et de l’huile. Ils provoquent des irritations et sont cancérigènes.
Les Diesel sont en général considérés comme plus nocifs pour la santé, en particulier à cause des particules qu’ils rejettent. Certains véhicules récents sont équipés d’un filtre à particules qui en retient plus de 95 %. Avec cet équipement, ils ne rejettent pas plus de particules que les voitures à essence.
Les Diesel sont en revanche un peu moins nuisibles en termes d’effet de serre car ils brûlent moins de carburant.
Super 98 ou super 95 ?
Il n’y a guère de différence, hormis leur prix, entre ces deux types de carburant : la plupart * des véhicules à essence actuels peuvent être alimentés indifféremment avec l’un ou l’autre.
* Certains véhicules non catalysés datant d’avant juin 1990 ne peuvent accepter le super 95.
Les bio-carburants utilisés comme additifs aux carburants
sont issus de la biomasse et considérés comme des énergies renouvelables. Leur utilisation permet de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et de certains polluants. En France, ils ne sont pas utilisés purs mais en mélange (de 2 % à 5 %, et ce taux est en passe d’augmenter).
• Le GPL
Le gaz de pétrole liquéfié (GPL) est un mélange de butane et de propane. Moins taxé que l’essence, il est à peu près deux fois moins cher à la pompe.
Les véhicules au GPL ne produisent pas de particules et très peu de NOx. Ils produisent en revanche plus de CO que les voitures à essence et les Diesel et plus d’hydrocarbures imbrûlés (HC) que les Diesel, mais ce sont des HC moins toxiques. Pour le CO2, ils sont comparables au Diesel. Enfin, ils consomment 30 % de carburant en plus que les véhicules à essence.
Les moteurs GPL sont moins bruyants.
Les véhicules GPL sont bi-carburation, c’est-à-dire qu’ils peuvent fonctionner en mode essence ou en mode gaz. C’est utile si l’on est loin d’un point d’approvisionnement, ou dans une zone peu desservie. À l’heure actuelle, il y a environ 2 000 stations services équipées GPL en France, dont on peut trouver la liste sur le site internet du Comité français du butane et du propane www.cfbp.fr ou, par téléphone, au 01 41 97 02 80.
Transformer un véhicule à essence ?
C’est possible, mais pas forcément souhaitable : les véhicules modifiés montrent des performances plus ou moins bonnes. C’est en tout cas déconseillé pour les véhicules de plus de 3 ans. Pour les voitures plus récentes, cette opération doit impérativement être faite par un professionnel habilité (liste disponible auprès du CFBP).
Les transformations peuvent entraîner la perte de la garantie constructeur, si le véhicule est encore sous garantie.
Outre un carburant peu taxé, les acheteurs d'un véhicule GPL bénéficient d'une aide financière : en joignant à la déclaration de revenus les pièces justificatives (dépenses effectuées dans l'année précédant la déclaration), on bénéficie d'un crédit d'impôt de :
- 2 000 € pour l’achat ou la location avec option d’achat d’un véhicule GPL émettant moins de 140 g de CO2 / km ou pour la transformation par un professionnel habilité d’un véhicule à essence de moins de trois ans,
- 3 000 € si l’achat s’accompagne de la destruction d’un véhicule mis en circulation pour la première fois avant le 1er janvier 1997.
Question de sécurité
Les véhicules GPL dont le réservoir est muni d’un dispositif
de sécurité (soupape de sécurité) ont accès à tous les parkings publics, même souterrains.
Pour en savoir plus sur les aides financières liées aux véhicules
• Le GNV
Le gaz naturel véhicule (GNV) se compose essentiellement de méthane (CH4) et d’autres hydrocarbures très légers. Il est stocké dans des réservoirs sous une pression de 200 bars.
Ce carburant a de grands avantages énergétiques et environnementaux :
• il permet de réduire la dépendance au pétrole ;
• les voitures au GNV sont moins bruyantes que les Diesel ;
• les émissions de gaz à effet de serre sont bien plus faibles qu’avec l’essence (-25%). Elles sont équivalentes voire inférieures à celles du Diesel et du GPL ;
• l’impact sur la santé est moins important qu’avec les carburants classiques : pas de particules, peu d’oxydes d’azote, pas de polluants non réglementés toxiques.
Question de sécurité
Le GNV est plus léger que l’air : en cas de fuite, il se dilue rapidement dans l’atmosphère. C’est un gaz difficilement inflammable.
Les réservoirs des voitures sont conçus pour résister aux chocs et les circuits d’alimentation en gaz sont munis de vannes de sécurité.
Le GNV alimente surtout des flottes captives de transports
en commun et de véhicules utilitaires (bus, bennes à ordures) rattachées à un site équipé d’une station de compression. Il est encore très peu utilisé en France pour des voitures particulières car les stations GNV sont rares. Dans certaines villes de France, il existe malgré tout des stations accessibles au grand public.
Pour savoir où se procurer du GNV pour sa voiture, vous pouvez vous renseigner auprès du vendeur du véhicule ou auprès de l’AFGNV (site internet www.afgnv.info ou, par téléphone, au 01 42 97 97 99).
Les véhicules légers GNV, hors transformation, émettant moins de 140g de CO2 / km, bénéficient des mêmes aides financières que ceux au GPL (voir le guide "Les aides financières véhicules 2006").
Le GNV à domicile
Pour résoudre l’approvisionnement en GNV, Gaz de France propose depuis 2005 sur Toulouse et progressivement sur le reste du territoire, la possibilité d’installer des compresseurs individuels dans les pavillons reliés au réseau de distribution du gaz naturel ; cette solution permet de faire son plein de GNV à domicile. Consultez le site internet de GDF www.gazdefrance.fr ou contactez votre agence locale.
• Les véhicules électriques
Ils sont propulsés par un moteur électrique (puissance 20 kW environ pour une petite voiture). Ce moteur est alimenté par des batteries rechargeables sur le secteur.
Ce sont des véhicules peu nuisants sur leur lieu d'utilisation: le moteur est silencieux et il ne produit pas de polluant ni de gaz à effet de serre.
Batteries : attention !
220 kg de batteries par véhicule électrique, ça ne se laisse pas à l’abandon ! Elles contiennent en effet des composants toxiques (plomb, cadmium, nickel, lithium,…).
Les batteries de ces véhicules sont en général louées au propriétaire de la voiture. Le constructeur se charge de leur récupération et de leur recyclage.
Ils sont très durables et simples à entretenir. La recharge des batteries (elle dure 6 heures environ) peut se faire à la maison, la nuit, à l’aide d’une prise de courant 16 ampères.
Un véhicule intéressant
à utiliser tous les jours
Une voiture électrique est peu coûteuse en énergie : pour parcourir 100 km, le coût en électricité est 5 fois moindre que le coût de l’essence. La consommation d’une petite voiture électrique qui parcourt 8 000 km est équivalente à la consommation annuelle d’un chauffe-eau électrique.
Mais qu’on l’utilise peu ou beaucoup, il faut payer la location des batteries (environ 150 € par mois). On a donc tout intérêt à lui réserver un usage fréquent.
En revanche, ces voitures ont une autonomie faible : 50 ou 100 km selon le type de batteries. Leur vitesse n’excède pas 110 km/h. Bien adaptées à une utilisation en ville, ce ne sont pas des routières. Le poids et l’encombrement des batteries est aussi un point négatif.
Elles coûtent cher à l’achat mais permettent de bénéficier d’un crédit d’impôt de 2 000 € qui est porté à 3 000 € si l’acquisition du véhicule s’accompagne de la destruction d’un véhicule immatriculé avant le 1er janvier 1997 (voir le guide "Les aides financières véhicules 2006").
L’assurance est moins chère que pour une autre voiture. On profite également d’une exonération partielle ou totale du coût de la carte grise (se renseigner en préfecture).
• Les voitures hybrides
Elles sont intermédiaires entre les voitures conventionnelles
et les voitures électriques. Plusieurs conceptions, détaillées dans l’encadré qui suit, sont proposées aux acheteurs.
Des hybrides de plusieurs sortes
Le système « Stop and Start » (1er niveau d’hybridation). Le moteur des voitures qui en sont équipées se met en veille dès que la vitesse tombe au-dessous de 6 km/h, à l’approche d’un feu rouge ou dans un embouteillage par exemple. Le moteur repart quand le conducteur relâche la pédale de frein. En ville, cette technologie permet d’économiser jusqu’à 10 % de carburant et de diminuer les nuisances sonores. Elle peut équiper les voitures à essence comme les Diesel.
Les « mild hybrid ». Un moteur électrique d’appoint permet de récupérer de l’énergie au freinage et de fournir un surcroît de puissance quand c’est nécessaire. L’économie de carburant possible avec ce système peut atteindre 15 %.
++ Choisir sa voiture selon ses besoins
Quand on achète une voiture, quels sont les critères qui guident le choix ? Elle doit bien sûr être adaptée aux besoins, dans une gamme de prix donnée.
Des éléments plus « subjectifs », confort, esthétique, prestige,… ont un poids qu’il ne faut pas sous-estimer. Ils sont même parfois essentiels.
Opter pour une voiture en fonction de sa consommation ou du type de carburant qu’elle utilise permet de concilier préoccupations financières personnelles et gain pour l’environnement : un éventuel surcoût à l’achat peut être compensé par les économies de carburant réalisées à l’usage, sur plusieurs années. Et un véhicule qui consomme moins émet moins de gaz à effet de serre. Tout le monde y gagne…
Un progrès chasse l’autre…
Les constructeurs ont fait d’importants efforts pour diminuer la consommation des moteurs. Mais des équipements de confort ou de sécurité sophistiqués, cela suppose des véhicules plus lourds, plus gourmands en énergie et en carburant… ce qui minore ou même annule l’influence de ces efforts.
Pour en savoir plus sur le choix d'une voiture, voir le site de l'ADEME www.ademe.fr Espace Particuliers,rubrique «Je me déplace»
Quelques choix de base
Ni trop grosse... ni trop petite
Célibataire ou couple sans enfant ? Famille de cinq personnes possédant un gros chien ? Batteur amateur dans un orchestre de copains ? Il faut choisir une taille de voiture adaptée au nombre de personnes à transporter, mais aussi aux usages les plus courants, et faire le bon compromis entre prix d’achat, consommation et utilisation.
Un choix à envisager : acheter une petite voiture pour les déplacements courants et en louer une, plus grande et plus puissante, pour des occasions particulières
comme les vacances. En 2005, la location d’une familiale ou d’un monospace pour 15 jours revient entre 850 et 1450 €.
Bon à rappeler
Une voiture lourde consomme davantage qu’un véhicule plus léger… Ainsi un 4x4, du fait de son poids, est plus gourmand qu’une berline équivalente, même sans enclencher les 4 roues motrices : sa consommation en ville est en moyenne de 3,6 litres de plus aux 100 kilomètres.
Plus une voiture est puissante, plus elle consomme. Elle est aussi plus chère à l’achat.
Neuf ou occasion ?
On est souvent tenter d’acheter une voiture d’occasion pour des questions de prix d’achat. Cependant, attention
à ne pas gaspiller à l’usage l’économie réalisée à l’achat : avec une voiture de plus de 4 ou 5 ans, on consomme plus, on pollue davantage et on émet plus de CO2.
Carburants : classique ou alternatif ?
• Les plus courants, l’essence et le gazole
L’une et l’autre ont leurs fidèles, leurs inconditionnels. Les voitures Diesel, en France, occupent une large part du marché (70 % des achats en 2004) : le gazole est moins cher, les moteurs consomment moins et durent plus longtemps. Les Diesel sont cependant plus chers à l’achat que les voitures à essence équivalentes.
Alors, essence ou Diesel ? En termes de consommation et de pollution, il est assez difficile de trancher puisque les rejets des deux types de moteurs ne sont pas tout à fait comparables :
- les moteurs à essence produisent nettement moins de particules et moins d'oxydes d'azote que les Diesel *,
- les moteurs Diesel produisent moins de gaz carbonique, moins d'hydrocarbures imbrûlés et surtout moins de monoxyde de carbone que les moteurs à essence.
Les principaux polluants automobile
Le gaz carbonique ou CO2 est un gaz à effet de serre. Les activités humaines en rejettent des quantités énormes qui en font le principal responsable du réchauffement climatique. Seuls les transports, en France, sont responsables de 35 % des rejets de CO2.
Le monoxyde de carbone ou CO est un gaz toxique, mortel à faible dose. Il résulte d’une combustion incomplète du carburant, notamment lors des embouteillages.
Les particules sont rejetées surtout par les Diesel et proviennent de la combustion incomplète du gazole. Elles accroissent les risques de maladies respiratoires et probablement de cancer.
Les oxydes d’azote ou NOx se forment lors des combustions à température élevée. Ces polluants sont irritants pour le système respiratoire. Ils jouent aussi un rôle dans la formation de l’ozone, autre polluant atmosphérique qui provoque des migraines, des irritations…
Les hydrocarbures imbrûlés ou HC résultent de la combustion incomplète du carburant et de l’huile. Ils provoquent des irritations et sont cancérigènes.
Les Diesel sont en général considérés comme plus nocifs pour la santé, en particulier à cause des particules qu’ils rejettent. Certains véhicules récents sont équipés d’un filtre à particules qui en retient plus de 95 %. Avec cet équipement, ils ne rejettent pas plus de particules que les voitures à essence.
Les Diesel sont en revanche un peu moins nuisibles en termes d’effet de serre car ils brûlent moins de carburant.
Super 98 ou super 95 ?
Il n’y a guère de différence, hormis leur prix, entre ces deux types de carburant : la plupart * des véhicules à essence actuels peuvent être alimentés indifféremment avec l’un ou l’autre.
* Certains véhicules non catalysés datant d’avant juin 1990 ne peuvent accepter le super 95.
Les bio-carburants utilisés comme additifs aux carburants
sont issus de la biomasse et considérés comme des énergies renouvelables. Leur utilisation permet de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et de certains polluants. En France, ils ne sont pas utilisés purs mais en mélange (de 2 % à 5 %, et ce taux est en passe d’augmenter).
• Le GPL
Le gaz de pétrole liquéfié (GPL) est un mélange de butane et de propane. Moins taxé que l’essence, il est à peu près deux fois moins cher à la pompe.
Les véhicules au GPL ne produisent pas de particules et très peu de NOx. Ils produisent en revanche plus de CO que les voitures à essence et les Diesel et plus d’hydrocarbures imbrûlés (HC) que les Diesel, mais ce sont des HC moins toxiques. Pour le CO2, ils sont comparables au Diesel. Enfin, ils consomment 30 % de carburant en plus que les véhicules à essence.
Les moteurs GPL sont moins bruyants.
Les véhicules GPL sont bi-carburation, c’est-à-dire qu’ils peuvent fonctionner en mode essence ou en mode gaz. C’est utile si l’on est loin d’un point d’approvisionnement, ou dans une zone peu desservie. À l’heure actuelle, il y a environ 2 000 stations services équipées GPL en France, dont on peut trouver la liste sur le site internet du Comité français du butane et du propane www.cfbp.fr ou, par téléphone, au 01 41 97 02 80.
Transformer un véhicule à essence ?
C’est possible, mais pas forcément souhaitable : les véhicules modifiés montrent des performances plus ou moins bonnes. C’est en tout cas déconseillé pour les véhicules de plus de 3 ans. Pour les voitures plus récentes, cette opération doit impérativement être faite par un professionnel habilité (liste disponible auprès du CFBP).
Les transformations peuvent entraîner la perte de la garantie constructeur, si le véhicule est encore sous garantie.
Outre un carburant peu taxé, les acheteurs d'un véhicule GPL bénéficient d'une aide financière : en joignant à la déclaration de revenus les pièces justificatives (dépenses effectuées dans l'année précédant la déclaration), on bénéficie d'un crédit d'impôt de :
- 2 000 € pour l’achat ou la location avec option d’achat d’un véhicule GPL émettant moins de 140 g de CO2 / km ou pour la transformation par un professionnel habilité d’un véhicule à essence de moins de trois ans,
- 3 000 € si l’achat s’accompagne de la destruction d’un véhicule mis en circulation pour la première fois avant le 1er janvier 1997.
Question de sécurité
Les véhicules GPL dont le réservoir est muni d’un dispositif
de sécurité (soupape de sécurité) ont accès à tous les parkings publics, même souterrains.
Pour en savoir plus sur les aides financières liées aux véhicules
• Le GNV
Le gaz naturel véhicule (GNV) se compose essentiellement de méthane (CH4) et d’autres hydrocarbures très légers. Il est stocké dans des réservoirs sous une pression de 200 bars.
Ce carburant a de grands avantages énergétiques et environnementaux :
• il permet de réduire la dépendance au pétrole ;
• les voitures au GNV sont moins bruyantes que les Diesel ;
• les émissions de gaz à effet de serre sont bien plus faibles qu’avec l’essence (-25%). Elles sont équivalentes voire inférieures à celles du Diesel et du GPL ;
• l’impact sur la santé est moins important qu’avec les carburants classiques : pas de particules, peu d’oxydes d’azote, pas de polluants non réglementés toxiques.
Question de sécurité
Le GNV est plus léger que l’air : en cas de fuite, il se dilue rapidement dans l’atmosphère. C’est un gaz difficilement inflammable.
Les réservoirs des voitures sont conçus pour résister aux chocs et les circuits d’alimentation en gaz sont munis de vannes de sécurité.
Le GNV alimente surtout des flottes captives de transports
en commun et de véhicules utilitaires (bus, bennes à ordures) rattachées à un site équipé d’une station de compression. Il est encore très peu utilisé en France pour des voitures particulières car les stations GNV sont rares. Dans certaines villes de France, il existe malgré tout des stations accessibles au grand public.
Pour savoir où se procurer du GNV pour sa voiture, vous pouvez vous renseigner auprès du vendeur du véhicule ou auprès de l’AFGNV (site internet www.afgnv.info ou, par téléphone, au 01 42 97 97 99).
Les véhicules légers GNV, hors transformation, émettant moins de 140g de CO2 / km, bénéficient des mêmes aides financières que ceux au GPL (voir le guide "Les aides financières véhicules 2006").
Le GNV à domicile
Pour résoudre l’approvisionnement en GNV, Gaz de France propose depuis 2005 sur Toulouse et progressivement sur le reste du territoire, la possibilité d’installer des compresseurs individuels dans les pavillons reliés au réseau de distribution du gaz naturel ; cette solution permet de faire son plein de GNV à domicile. Consultez le site internet de GDF www.gazdefrance.fr ou contactez votre agence locale.
• Les véhicules électriques
Ils sont propulsés par un moteur électrique (puissance 20 kW environ pour une petite voiture). Ce moteur est alimenté par des batteries rechargeables sur le secteur.
Ce sont des véhicules peu nuisants sur leur lieu d'utilisation: le moteur est silencieux et il ne produit pas de polluant ni de gaz à effet de serre.
Batteries : attention !
220 kg de batteries par véhicule électrique, ça ne se laisse pas à l’abandon ! Elles contiennent en effet des composants toxiques (plomb, cadmium, nickel, lithium,…).
Les batteries de ces véhicules sont en général louées au propriétaire de la voiture. Le constructeur se charge de leur récupération et de leur recyclage.
Ils sont très durables et simples à entretenir. La recharge des batteries (elle dure 6 heures environ) peut se faire à la maison, la nuit, à l’aide d’une prise de courant 16 ampères.
Un véhicule intéressant
à utiliser tous les jours
Une voiture électrique est peu coûteuse en énergie : pour parcourir 100 km, le coût en électricité est 5 fois moindre que le coût de l’essence. La consommation d’une petite voiture électrique qui parcourt 8 000 km est équivalente à la consommation annuelle d’un chauffe-eau électrique.
Mais qu’on l’utilise peu ou beaucoup, il faut payer la location des batteries (environ 150 € par mois). On a donc tout intérêt à lui réserver un usage fréquent.
En revanche, ces voitures ont une autonomie faible : 50 ou 100 km selon le type de batteries. Leur vitesse n’excède pas 110 km/h. Bien adaptées à une utilisation en ville, ce ne sont pas des routières. Le poids et l’encombrement des batteries est aussi un point négatif.
Elles coûtent cher à l’achat mais permettent de bénéficier d’un crédit d’impôt de 2 000 € qui est porté à 3 000 € si l’acquisition du véhicule s’accompagne de la destruction d’un véhicule immatriculé avant le 1er janvier 1997 (voir le guide "Les aides financières véhicules 2006").
L’assurance est moins chère que pour une autre voiture. On profite également d’une exonération partielle ou totale du coût de la carte grise (se renseigner en préfecture).
• Les voitures hybrides
Elles sont intermédiaires entre les voitures conventionnelles
et les voitures électriques. Plusieurs conceptions, détaillées dans l’encadré qui suit, sont proposées aux acheteurs.
Des hybrides de plusieurs sortes
Le système « Stop and Start » (1er niveau d’hybridation). Le moteur des voitures qui en sont équipées se met en veille dès que la vitesse tombe au-dessous de 6 km/h, à l’approche d’un feu rouge ou dans un embouteillage par exemple. Le moteur repart quand le conducteur relâche la pédale de frein. En ville, cette technologie permet d’économiser jusqu’à 10 % de carburant et de diminuer les nuisances sonores. Elle peut équiper les voitures à essence comme les Diesel.
Les « mild hybrid ». Un moteur électrique d’appoint permet de récupérer de l’énergie au freinage et de fournir un surcroît de puissance quand c’est nécessaire. L’économie de carburant possible avec ce système peut atteindre 15 %.